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Pétales de Forsythia
1 mars 2006

Baf ...

J'ai décidé de ne plus prendre la médication que le médecin m'a prescrit. J'ai l'impression que ça me fait dormir partout et en plus, je ne comprend pas pourquoi il me la donne ...

Il me parle d'anxiété généralisée ... Selon Pfizer c'est ça : Qu'est-ce que l'anxiété généralisée ou anxiété chronique ?
Nous sommes ou avons tous été inquiets à propos de situations ou d'évènements divers qui nous arrivent ou nous sont arrivés dans notre vie, mais cette inquiétude ne nous a pas bloqués dans nos activités quotidiennes, nous avons continué à vivre normalement puis cette inquiétude a disparu. L'anxiété passagère est normale : vous vous apercevez que vous ne trouvez pas vos clés et vous pensez les avoir perdues et vous vous inquiétez, rien de plus normal.
Pour certaines personnes, l'anxiété est une souffrance répétitive ou permanente, très intense et handicapante. Cette anxiété est alors anormale et les médecins parlent d'anxiété pathologique (patho = souffrance, maladie).
Pour ces personnes, les problèmes quotidiens sont une source d'anxiété et de soucis perpétuels qui finissent par envahir leur vie. Elles éprouvent une appréhension constante. Lorsque votre anxiété est chronique (permanente), vous avez un sentiment d'angoisse permanent, avec la gorge serrée, des difficultés à respirer, des sueurs etc. les médecins parlent d'anxiété généralisée. Vous avez un sentiment d'insécurité, vous êtes en alerte permanente (ndlr: Par contre, je suis en alerte point, pas prête à affronter le danger, juste prête pour mon travail. Je dois penser bcp et constamment) prêt à affronter un danger, familial, professionnel, financier, de santé, qui va sûrement arriver même si rien ne le laisse supposer. Vous êtes constamment tendu, c'est épuisant, vos muscles du dos, des épaules du cou sont tendus (ndlr: J'ai mal aux jambes aussi mais rien pour énerver le ptit doc.) et vous font mal etc. Tous les problèmes, situations ou évènements, de la vie quotidienne prennent une grande importance, vos soucis occupent toutes vos pensées, vous n'arrivez pas à vous détendre, vous êtes obnubilé, vous êtes malade, l'anxiété envahit votre vie. Cette tension s'accompagne de nombreux autres symptômes, voici les plus fréquents : vous êtes irritable, vous tremblez, vous avez des secousses musculaires, vous avez mal la tête, vous avez des bouffées de chaleur, vous transpirez. Par ailleurs vous avez des difficultés à vous concentrer, vous dormez mal (ça n'a pas été spécifiquement dit, mais le doc le pense), vous n'arrivez pas à vous détendre, vous êtes fatigués. La dépression, l'abus d'alcool, de cigarettes ou d'autres drogues accompagnent souvent l'anxiété généralisée, de même que la phobie sociale et parfois le trouble panique.

Honnêtement, je n'ai que certains symptômes et ils sont très similaires à ceux qui caractériseraient une bonne crise de SII; ceux que j'ai mis en gras. Que faire? Aujourd'hui, je suis vachement triste. Voir dépress et ça fait deux jours que je n'ai pas pris mes pilules. Est-ce que c'est normal ou c'est que vu que je suis surement "tombée en manque" je ne vais pas bien. Hier et avant hier, sans médication, j'allais très bien. Que dois-je faire? C'est grave si pour tenir le coup je dois me bourrer aux chimiques. Aussi bien changer la situation, mais comment ?

Faut se rendre à l'évidence, mon travail me rend malade. Faut se rendre à la deuxième évidence, y'a de bonnes chances que mon SII ne soit pas étranger à tout cela, mais monsieur le doc n'en a rien à cirer. J'ai vraiment envie de tout plaquer. Surtout que là, je sais que je vais perdre bcp de contrats à cause d'un événement qui vient de survenir. (le retour d'un prof et le départ d'un mauvais prof) donc ...

Puis, je suis venue à la conclusion 3. Changer. Changer d'attitude. Ne plus être contente, du moins plus aussi contente. Ne plus partager mes émotions, ne plus dire ce que je pense. Surtout, ne plus avoir à entendre que j'ai "une douce folie", "une délicieuse névrose", "une charmante candeur", "une mignonne adolescence récurrante", "une rayonnante exubérance" ... le genre de commentaires qui font dans le style "Tu es vachement dérangée mais on t'aime quand même". Facile par la suite de faire "amen" quand on me lance que je suis anxieuse généralisée ... facile de dire "tu es nerveuse quand même" (lire: Tu dis tout ce que tu penses du bon au mauvais, et par le fait même, facile de pointer du doigt toutes les fois ou contrairement aux autres tu n'as pas garder cela pour toi.") C'est ce que ce sont empresser de faire mon père, ma mère, mon directeur de la discipline (à l'école) et indirectement mon mari.Pour le soutien, encore, on repassera.

Ensuite, faut comprendre que de ne plus partager rien avec personne c'est me couper de ma nature. Mais bon, puisqu'il le faut. Exit les coups de téléphones à ma mère qui, faut se rendre aussi à l'évidence font souvent plus de mal que de bien. Exit les tracas pour les amis, comment vont-ils ?, que ce passe t'il dans leur vie? Niet, finito. La politesse courtoise, rien de plus. En fait, je devrai faire ce pourquoi j'ai toujours râlé: Être égocentrique.

Hier, je suis allée pratiquer avec B. J'avais envie d'une chose, m'asseoir et lui raconter tous mes problèmes en pleurant. Parce que lui, il est loin. Parce que lui, c'est une tombe sans émotions, en fait, non, pas pour tout, mais c'est clair que c'est une personne qui ne veut pas s'engager émotivement dans quoique ce soit, et comme toujours, je suis attirée par cela. Comme j'ai été attiré par D. comme j'ai été attiré par C ... minute ... B,C,D ... putain ... à quand l'apparition de A? Peu importe, c'est clair que c'est le genre de personne qui m'attire (pas sexuellement avant que tout le monde panique...) parce que je sens dans leur "non-chalance" toute la force que je n'ai pas. Toute la force que j'aimerais avoir. De plus, ça m'attire parce que je sais que mon mari lui, ne tiendrait pas le coup. Juste à voir la mini-crise qu'il m'a fait parce que je ne peux pas aller au marathon puisque je travaille, on voit bien que c'est pas de l'acier galvanisé. Pourtant, pourquoi je travaille autant ... je pense qu'on en a déjà longuement discuter.

Reste que tout cela est entrain de me mener à ma perte, comme je l'avais prédit.

Tantôt, j'ai regardé le téléphone sonner sans répondre, je savais que c'était ma mère et je ne veux pas lui parler. Après tout, hier encore, elle m'a joué son jeu de l'indépendante, son jeu du "veux-tu bien me dire pourquoi tu t'occupes de venir me voir" quelle connerie. Quelle conne je suis ...

Allez hop, un antidépresseur, c'est clair qu'il est trop tard pour revenir en arrière. Je suis cuite.

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Commentaires
P
Ne jamais arrêter les antidepresseurs quand on commence. Mais tu as quand même la patate non ?
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